La conservation au cœur des priorités du parc!
Le territoire du parc côtier Kiskotuk est parsemé d’une grande diversité d’habitats qui favorise la présence d’une biodiversité exceptionnelle. Une autre de ses particularités est son aspect humanisé : il est composé de plus de 170 propriétés privées différentes, dont plusieurs sont exploitée à des fins agricoles. Il importe donc de bien encadrer les activités récréotouristiques de manière à limiter au maximum leurs impacts tout en s’assurant du respect de la propriété privée.
Un territoire parsemé d’aires de conservation
À l'intérieur du territoire du parc côtier Kiskotuk se trouvent la réserve nationale de faune (RNF) de la Baie-de-L’Isle-Verte qui est sous la gestion du Service canadien de la faune, d’Environnement et Changement climatique Canada, tout comme le Site ornithologique du marais de Gros-Cacouna et le Refuge d’oiseaux migrateurs (ROM). Ces sites de conservation appartiennent au gouvernement fédéral et sont protégés par une réglementation. Ils protègent une grande partie de l’un des plus vastes marais à spartine au Québec ainsi que les habitats côtiers adjacents qui constituent un excellent site d’élevage des couvées de Canard noir. Ils représentent aussi une halte importante pour diverses autres espèces d’oiseaux migrateurs d'où la création du Refuge d’oiseaux migrateurs (ROM). Ce dernier chevauche en partie la RNF de la Baie-de-L'Isle-Verte et a été créé principalement pour protéger la sauvagine en période de migration. De nombreuses reconnaissances nationales et internationales ont également été attribuées dont Zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO) et comme site Ramsar, titre venant confirmer l’importance de ce milieu humide à l’échelle internationale.
Le Service canadien de la faune d’Environnement et Changement climatique Canada collabore à l’initiative du parc côtier Kiskotuk en participant avec les intervenants du milieu à la conservation des espèces et des habitats sur l’ensemble des terres délimitées à l’intérieur de son vaste territoire. Il contribue notamment en permettant d’utiliser certaines terres d’Environnement et Changement climatique Canada, sous certaines conditions encadrées par des permis, pour des fins d’interprétation, d’éducation et d’appréciation. Cette contribution est rendue possible dans la mesure où les activités menées dans le parc côtier Kiskotuk ne nuisent pas à la conservation de la faune et ses habitats.
La RNF de la Baie-de-L’Isle-Verte collabore aussi avec le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent afin de faire connaître l’importance
écologique du marais salé. Le parc marin fait partie du réseau mondial des aires marines de conservation. Il est un modèle de
concertation géré par les gouvernements du Canada et du Québec qui partagent des objectifs communs : conservation, mise
en valeur des écosystèmes marins et de leurs composantes culturelles, gestion durable des écosystèmes en harmonie avec
une utilisation à des fins récréotouristiques.
Des règlements et un code d’éthique à respecter
© Dios photographie
La réserve nationale de faune de la Baie-de-L’Isle-Verte, le Refuge d’oiseaux migrateurs de L’Isle-Verte et le Site ornithologique du marais de Gros-Cacouna sont situés dans le périmètre du parc côtier Kiskotuk, mais sont protégés par une réglementation fédérale. Ailleurs dans le parc, un code d’éthique s’applique.
Il est à noter que les activités interdites dans la réserve nationale de faune sont affichées à l’entrée de chaque secteur. Respectez la réglementation en vigueur.
Prenez également connaissance du code d’éthique du parc avant de venir nous visiter.